Radoux, l’année du double apprentissage
Le coureur liégeois découvre cette année la catégorie des moins de 23 ans
- Publié le 24-05-2018 à 10h16
Le coureur liégeois découvre cette année la catégorie des moins de 23 ans Il a toujours été un fidèle du DH Challenge Philippe Gilbert, Robin Radoux. Le coureur liégeois a figuré parmi les lauréats de notre classement de régularité depuis sa création. Troisième chez les débutants en 2015, dixième et sixième chez les juniors ces deux dernières années. Cette saison, pour sa découverte de la catégorie des Élites sans contrat et Espoirs, il est logiquement plus loin : trente-septième. "Cette année, c’est vraiment une année d’apprentissage, commente le coureur de Woncq. À double titre. Pour mes débuts dans cette catégorie, mais aussi par rapport à mes études. Je fais ingénieur de gestion à HEC, à Liège. Ce qui représente pas mal de boulot ! Je viens d’ailleurs de faire une petite coupure pour me consacrer aux examens. Raison pour laquelle je n’ai pas pris part au Triptyque Ardennais, que j’aurais pourtant aimé découvrir. Je vais reprendre ce week-end, en kermesse."
Quel bilan tire-t-il de ses premiers tours de roues chez les moins de 23 ans ? "Je suis globalement satisfait", commente celui qui a déjà obtenu un podium, se classant deuxième à Masnuy-Saint-Jean. "Le but est de prendre de l’expérience. Sur les grandes courses, je suis donc toujours au service de mon équipe, des coureurs plus âgés. Comme cela a été le cas à Liège-Bastogne-Liège ou à la Flèche Ardennaise. C’est vraiment dur sur les épreuves de haut niveau. Je n’ai pas l’impression que cela roule beaucoup plus vite que chez les juniors. Sauf quand cela embraye. Quand cela roule à bloc, là, cela roule beaucoup plus vite. Il faut s’accrocher. Mais je reste satisfait. Notamment d’avoir été au bout de Liège-Bastogne-Liège, par exemple. Après avoir travaillé pour Tom Verhaegen, qui s’y était classé dix-huitième."
Donnant la priorité à ses études, Robin Radoux n’a cependant pas abandonné ses ambitions sur le vélo. "Mais c’est d’abord le plaisir qui prime", termine celui qui a envie de découvrir cet été le Tour de Liège. "Ainsi que le Grand Prix Color Code, chez moi, à Bassenge."